Après avoir attaqué la zone du transfo, il est temps de passer à l’intérieur du terrain. Et là, on rigole moins. C’est de loin la partie la ...
Après avoir attaqué la zone du transfo, il est temps de passer à l’intérieur du terrain. Et là, on rigole moins. C’est de loin la partie la plus compliquée. Filets de pêche abandonnés, branches mortes, objets coupants... bref, un vrai champ de mines végétal. Il va falloir avancer avec prudence, et surtout, être bien équipé.
Une zone pleine de pièges
Le chantier démarre dans une ambiance bien dense. Et quand je dis dense, c’est que par endroits on se croirait dans une jungle bretonne. Chaque pas peut cacher un piège.
Parmi les dangers rencontrés :
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Filets de pêche planqués dans les herbes
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Déchets métalliques et bouts de ferraille
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Branches d’arbres prêtes à vous tomber sur la tronche
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Pointes rouillées qui n’attendent qu’une semelle pour transpercer
Autant vous dire qu’ici, pas question d’y aller en tong ou avec un coupe-ongles.
Dégager l’entrée et localiser le poulailler (même si on ne sait pas où il est)
Alors là, c’est tout un programme. On sait qu’il y a un poulailler quelque part, mais personne n’est foutu de dire exactement où. J’ai eu droit à plusieurs versions, toutes plus floues les unes que les autres.
Objectif : viser la zone la plus probable
Vu qu’on n’est pas devin, on va procéder par élimination :
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Débroussailler toute la partie droite du terrain en entrant
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Ouvrir des passages sûrs
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Guetter les indices (vieilles planches, grillage, etc.)
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S’armer de patience (et d’un bon sécateur)
Ce foutu massif à l’entrée
Vers l’intérieur, juste en bord du chemin, un énorme massif de branches emmêlées les unes aux autres nous attend. Le genre de machin que tu ne passes pas avec un taille-haie électrique Lidl.
Ce qu’il faut sortir pour en venir à bout :
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Tronçonneuse pour les gros morceaux
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Sécateur costaud pour les détails
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Plusieurs heures de boulot (et pas 5 minutes hein !)
Et comme un gland, j’ai emprunté un mauvais passage
Bon, à vouloir contourner le bazar, je me suis lancé dans un passage... comment dire... pas terrible. Résultat : perte de temps, bousculade dans les ronces, et retour à la case départ. Moralité : parfois, faut arrêter de faire le malin et revenir à la bonne vieille méthode : on taille droit dedans.
Le poulailler est retrouvé (ouf !)
Et après tout ça, bingo. Le fameux poulailler a été retrouvé. En partie enseveli, certes, mais encore debout. Il va falloir encore un bon coup de débroussailleuse et de motivation pour le dégager complètement, mais au moins on sait où il est.
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